La création d’une communauté Latinx a aidé ces employés à s’épanouir

En grandissant, Gabriel Vazquez n’a jamais imaginé travailler pour une entreprise du Fortune 500 comme BlackRock, même si le bureau de l’entreprise à Manhattan se trouve dans un rayon de 15 miles de sa maison d’enfance dans le Queens, NY.

« Je pensais qu’une carrière dans la finance et le conseil était réservée aux personnes déjà riches », explique Vazquez, qui est maintenant ingénieur logiciel chez BlackRock. «Et je pense qu’une partie de cela n’est qu’une exposition; Je ne savais pas que ces opportunités existaient, alors je n’ai tout simplement pas cherché à les saisir.

Depuis qu’il a rejoint l’entreprise en 2017, Vazquez a prospéré et a pu faire la transition d’un rôle d’assistant administratif à son poste technique actuel en deux ans. Mais ce n’est que lorsqu’il a rejoint le réseau Somos Latinx & Allies que tout s’est vraiment mis en place pour lui.

« Pour moi, Somos a certainement joué un rôle important dans la création d’un sentiment de communauté au sein de l’entreprise », déclare-t-il. « J’ai rencontré des gens avec qui je pouvais parler et m’identifier d’une manière qui m’a fait me sentir chez moi. »

Somos, qui se traduit par « nous sommes » en espagnol, est l’un des plus récents groupes d’affinité d’employés de BlackRock. Elle a été fondée en 2019 par quelques employés de Latinx à New York ; aujourd’hui, ses membres sont répartis dans le monde entier, notamment à San Francisco, à Atlanta, au Mexique et en Europe.

Ici, quatre membres de Somos racontent comment ils se sont réunis pour créer une communauté où ils peuvent apprendre les uns des autres, partager des intérêts et des expériences et soutenir la réussite professionnelle d’autres employés de BlackRock Latinx dans le monde.

Beatriz Da Cunha, membre exécutif fondateur de Somos, connaît de première main la valeur des programmes de développement de carrière : elle a participé à plusieurs d’entre eux tout au long de ses 15 années chez BlackRock, où elle est passée d’analyste débutant à directrice de l’exploitation pour le développement durable. Pôle investissement.

Da Cunha pensait que ses collègues Latinx pourraient bénéficier d’un programme de développement spécialement conçu pour eux – et le Career Collective est né.

« De nombreux membres de notre communauté chez BlackRock sont des étudiants de première génération ou la première génération à travailler dans un cadre professionnel, nous voulions donc créer un espace sûr pour poser des questions afin d’aider les employés à s’épanouir au début de leur carrière », dit-elle. .

Le programme forme des cohortes avec des talents Latinx de niveau junior dirigés par un leader senior et un modérateur. Au cours de six mois, les cohortes se réunissent en groupes, ainsi que par le biais de conversations café en tête-à-tête. En conséquence, les employés peuvent non seulement entrer en contact avec des mentors de manière plus organique, mais également créer un réseau de pairs vers lesquels ils peuvent se tourner pour obtenir des conseils.

Les discussions tournent autour de situations auxquelles les jeunes professionnels sont souvent confrontés dans leur carrière, telles que les promotions, la mobilité interne ou la navigation dans des conversations difficiles, tout en reconnaissant également comment quelqu’un de la communauté Latinx pourrait les vivre différemment.

« Disons que nous parlons de promotions : à quoi cela ressemble-t-il du point de vue de Latinx ? » demande Vazquez, qui a également aidé à lancer le programme. « Culturellement, il y a souvent cet état d’esprit transmis par nos parents qui dit: » Vous avez un excellent travail, soyez reconnaissant et ne dérangez pas. Mais il faut nous rappeler que pour recevoir une promotion, nous devons en demander une. »

Ana Maria Guijarro a déménagé de New York à San Francisco lorsqu’elle a pris un emploi dans la vente chez BlackRock dès la sortie de l’université. Devenir membre du comité d’exploitation de Somos l’a non seulement aidée à se faire des amis dans une nouvelle ville, mais cela lui a également permis d’élargir rapidement son réseau au sein de l’entreprise et de développer de nouvelles compétences.

Par exemple, lorsque Guijarro a animé une conversation Career Collective sur le développement de la présence des cadres, elle apprenait aux côtés des autres participants. « Le sponsor principal nous a donné des idées sur la façon de lire une pièce – en surveillant la vitesse et le ton – et sur la façon d’être à l’aise avec le silence lors de la présentation, ce qui m’a aidé lorsque je parle quotidiennement aux clients », dit-elle. .

Assumer un rôle plus actif au sein de Somos a également donné à Vazquez l’opportunité de travailler main dans la main avec les hauts dirigeants de l’entreprise, ce qui a changé la donne pour lui. « Être en dialogue constant avec des gens à ce niveau m’a certainement aidé à apporter plus de confiance dans mon travail », dit-il.

Même en tant que directrice, Da Cunha s’appuie sur Somos pour étendre son réseau personnel à travers l’entreprise et relier les points entre son travail et celui des autres équipes. « J’ai rencontré des gens que je n’aurais pas rencontrés autrement et j’ai réalisé que nous travaillions sur des projets similaires dans nos unités commerciales respectives et que nous devrions nous parler plus souvent », dit-elle. « Il y a beaucoup d’impact en termes de simple connexion avec des collègues sur une dimension différente, et il en résulte un résultat positif pour l’entreprise. »

Maybel Marte dit qu’elle était habituée à ce que les gens prononcent mal son nom au travail. Elle a passé la majeure partie de sa carrière dans la finance, naviguant dans des espaces à prédominance blanche en tant qu’Afro-Latina de la République dominicaine.

« Pendant la majeure partie de ma carrière, je ne regardais pas un autre Latino ou Latina de l’autre côté de la table – la personne avec qui je cherchais à établir un lien et à trouver des points communs était un homme ou une femme blanche », dit-elle.

Mais les choses ont été différentes chez BlackRock, où Marte est directeur général au sein du Global Credit Group de la société. Grâce à Somos, elle peut avoir des conversations sur les différentes identités et expériences des communautés latines et hispaniques, « que vous soyez blonde aux yeux verts ou à la peau brune avec des frisottis comme moi », dit-elle. « L’identité est une chose vraiment nuancée que nous essayons toujours de comprendre en tant que communauté et de trouver les points où la culture et la race se croisent. Nous ne faisons pas tous le même chemin, mais Latinos somos.”

Vazquez se rend compte que son influence va au-delà de l’impact sur les autres collègues Latinx de BlackRock. Alors qu’il continue de développer sa carrière au sein de l’entreprise, il cherche également des moyens de le faire avancer en dehors du travail. Par exemple, il fait du bénévolat à l’école à but non lucratif The Marcy Lab School, un programme de génie logiciel pour les étudiants sous-représentés et mal desservis. Il espère que certains des étudiants qu’il forme le rejoindront un jour à BlackRock.

« Je suis vraiment passionné par l’idée de construire ce pipeline de talents Latinx dans l’entreprise », dit-il. « Et quand je rentrerai chez moi et que je parlerai de mon travail, les gens verront que ‘Oh, Gabe est un ingénieur logiciel. C’est peut-être quelque chose auquel je peux aussi aspirer.